Les moustiques et le paludisme
Ce sont les moustiques de type Anophèle qui véhiculent cette maladie dans les pays chaud. Le paludisme est une infection du sang dû à des parasites (organismes unicellulaires). Les individus sexués de ce parasite vivent dans le moustique. Lorsque le moustique pique l’homme, il transmet l’organisme à l’homme qui se multiplie et se divise en attaquant les globules rouges donnant d’autre organisme nommé mérozoïtes. Ces derniers sont absorbés par les moustiques lors de nouvelles piqûres et transformés dans l’Anophèle en parasite protozoaire nommé Plasmodium pour perpétuer le cycle.
Le moustique tigre
Le moustique-tigre se reconnait par la présence d’une ligne longitudinale blanche en position centrale sur son thorax noir, visible à l’œil nu. Il doit son nom à ses rayures qu’il porte sur ses pattes et qu’il partage avec les espèces du même sous genre Aedes.
Ce moustique se développe majoritairement en zone urbaine. La femelle pond dans les eaux stagnantes (vases, soucoupes de pots de fleurs, gouttières mal vidées, vieux pneus, récipients abandonnés, mais aussi dans les flaques d’eau après les fortes pluies. Par des températures comprises entre 25 et 30°C, les femelles pondent en moyenne 74 œufs tous les 3-4 jours. La moitié des femelles vivent entre 29 jours et 32 jours.
C’est une espèce agressive qui pique de jour avec un pic d’agressivité au lever du jour et un autre au crépuscule. C’est la femelle, une fois fécondée qui pique pour absorber du sang dans lequel elle trouvera les protéines nécessaires à sa progéniture.
Ce n’est pas directement le sang bu sur la précédente victime qui infecte la suivante, mais la salive que le moustique-tigre injecte dans sa victime pour fluidifier le sang. Ces moustiques peuvent transmettre la dengue, le zika, le chikungunya…